Christian MASSAMBA :
Chers téléspectateurs bonsoir !
Vous savez sans doute depuis un certain temps, l’univers associatif de la ville de Pointe-Noire s’est enrichi d’une nouvelle organisation : l’ASSOC.
Un cadre essentiellement composé de jeunes qui caressent l’ambition de consacrer une partie de leur énergie, une partie de leurs ressources financières au soutien d’une couche vulnérable de la population : les orphelins.
Noble ambition ! Noble ambition, ai-je dit ! Mais, une ambition quand même diversement interprétée. Pour une partie de la population, c’est simplement une stratégie d’entrisme ; comme on dit en politique une manière de se faire une place au soleil. Et pour une autre, c’est une course vers les subventions. Alors, devant ce choc d’opinions, devant ce fatras de suppositions et de supputations ; l’ASSOC a décidé de dévoiler ses vraies intentions.
Alors, pour se prêter à cet exercice trois personnes ; il s’agit notamment du président de ce cadre associatif Mr OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto qui est à ma droite, du secrétaire général du même cadre Mr NZIKOU MBENZE Dreid Emerson qui est à ma gauche et enfin Mr ANKELE Wilfrid qui est le responsable logistique et événements qui est à l’extrême gauche. Alors la première question :
1- Qu’est-ce que l’ASSOC ? C’est quoi ? C’est vous qui répondez à la question Mr le président.
M. OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Merci beaucoup pour la parole que vous me donnez. L’ASSOC, est l’Association de Soutien Aux Orphelins du Congo. C’est une association chrétienne, dont le but est de rassembler des personnes qui veulent démontrer leur foi comme le dit la parole de Dieu dans Jacques 2 verset 26 en aidant financièrement, matériellement les orphelinats et les centres d’accueils d’enfants du Congo.
Christian MASSAMBA : Voilà ! C’est de façon ramassée l’ASSOC !
2- Alors d’où vous est venu l’idée d’engager une telle aventure, le déclic est parti de quelle expérience, c’est quoi la genèse de l’ASSOC ?
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: l’ASSOC c’est d’abord une structure qui est née de la vision de son président, de son vécu bien sûr. Et de la passion de ses membres de vouloir manifester ou démontrer leur foi par des œuvres comme il l’a été déclaré tout à l’heure dans jacques 2 :26 en aidant les centres d’accueil d’enfants et les orphelinats.
Christian MASSAMBA : Alors, j’ai retenu deux choses dans votre réponse : d’abord le vécu du président de ce cadre associatif ! Alors, je voulais me focaliser sur cet aspect là !
3- Quelle est l’expérience strictement liée à votre président qui aurait été le déclencheur de cette aventure ?
M . NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: De son vécu, il est là présent ! Il vous expliquera, il prendra bien la main de cette partie. Mais, il m’a fait un retour d’expérience de ce qu’il aurait vécu suite à une maladie. Pas à moi seul mais à un grand nombre de collègues. Et à partir de là, la réflexion a commencé. Comment aboutir sur quelque chose, suite à ce sentiment qu’on a eu ce jour là, de voir quelqu’un qui pouvait disparaître comme ça et sans pourtant, peut-être réaliser ce pourquoi il est envoyé sur terre ! Parce que, chacun de nous a une mission bien déterminée sur terre.
Christian MASSAMBA : Voilà ! Il n’est pas bien de parler de soi, mais le soi c’est le sujet qu’on maîtrise le plus. Alors, M. le président…
M. OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Comme l’a dit le secrétaire général, ASSOC vient d’une vision ! Et comme je le dis souvent aux gens, que Dieu a mis dans mon cœur ! Vous savez quand tout va bien dans votre vie, quand vous êtes en pleine forme, en pleine santé, un boulot merveilleux ; pour certains une famille merveilleuse vous vous dites de fois que tout est parfait ! On ne sait même pas qu’un jour vous quitterez la terre ; on ne sait même pas que d’autres personnes peuvent avoir des difficultés. En ce qui me concerne un jour, J’ai appris que j’avais un cancer. Un cancer du sang.
Et c’est arrivé à un moment de ma vie où tout marchait bien. J’avais une carrière qui montait correctement, j’avais des amis qui m’entouraient, une famille superbe , c’est arrivé d’un coup dans ma vie. J’ai commencé à avoir la crainte de la mort ! Beaucoup de gens pensent que, ce qu’il y a de plus grave comme maladie c’est le sida. Mais le cancer, je ne connaissais même pas ce que s’était vraiment, j’en entendais juste parler et ça m’a fait très peur. Je me suis documenté sur Internet et après j’ai compris que j’étais dans une position assez délicate. C’est allé très vite . En trois semaines, je suis passé de la découverte de la maladie, à l’arrêt de travail. Puis , d’une évacuation sanitaire en Afrique du Sud. En plus en partant, le réconfort des médecins me paraissait plutôt effrayant que rassurant. J’avoue qu’à 25 ans il était très dur pour moi de le vivre.
A mon arrivée à Johannesburg, j’ai pu avoir la chance de bénéficier d’un traitement adapté, qui pourtant était même en stade expérimental ,et qui a très, très bien marché pour moi. A mon retour à Pointe-Noire, ma vision de la vie avait complètement changé. D où ma rencontre avec Dieu. Le déclic .
Il fallait après trouver un cadre approprié, des personnes qui comprenaient un peu la vision. Au fur et à mesure, événement après événements, ça c’est un peu renforcé jusqu’à aujourd’hui.
Christian MASSAMBA : Donc, c’est comme si vous vous êtes dit, Dieu vous a sauvé, certainement il vous a envoyé sur terre pour une mission précise, c’est donner un peu de soi aux autres.
M. OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : Tout à fait. Le verset déclencheur, c’est mon verset favori de la bible : Ephésiens 2 verset 10. Il est dit « …car nous sommes son ouvrage ayant été créés en Jésus pour accomplir des bonnes choses que Dieu a préparé d’avance afin que nous les pratiquions ». C’est que vous pouvez lire la bible, mais il y a des versets que vous prenez pour vous ! Ce qu’on appelle un ring back. Il y a un verset que vous lisez mais, qui fait une résonance dans votre cœur à un niveau tel que vous alliez dans un combat. Et vous vous engagez , c’est le verset sur lequel je me suis appuyé pour savoir ce que je dois faire. J’ai vécu des choses dans ma vie, j’ai accepté Jésus dans mon cœur donc je suis sauvé. Et maintenant il faut que j’agisse ! Il faut que j’exprime ce que Dieu a mis dans mon cœur en fonction de ce que j’ai vécu.
Christian MASSAMBA : Voilà !
4- M. ANKELE Wilfrid, où se trouve le siège de l’Association de Soutien aux Orphelins du Congo ; l’ASSOC ?
M. ANKELE Wilfrid: Nous sommes situés à l’aéroport à 300m du restaurant “la belle époque”. Vous verrez à ce niveau, il y a des pancartes qui vous indiquent l’endroit où se trouve le siège ,qui est établit au sein de l’église les assemblées de Dieu
Christian MASSAMBA : Alors…
Mr ANKELE Wilfrid: Je voudrais….s’il vous plaît…
Journaliste Christian MASSAMBA : Oui allez-y, je vous prie…
Mr ANKELE Wilfrid: Je voudrais…si vous le permettez revenir sur cet aspect que le secrétaire général a développé tout à l’heure, sur le vécu.
Vous savez…tout à l’heure le secrétaire général a dit que c’est une vision du président. Une vision qui est arrivée à partir de l’expérience qu’il a vécue avec le Seigneur.
Nous avons tendance à prendre les choses comme si c’étaient une légende, une narration. Mais lorsque vous vivez une chose ; lorsque vous vivez la réalité d’une chose…
Christian MASSAMBA : Dans votre chair…
M. ANKELE Wilfrid: …dans votre chair, dans votre esprit…cela vous change ! Je suis arrivé à L’ASSOC par connexion comme on dit, tel que le dit le langage actuel…par connexion. Mais une connexion saine et sainte . Le président m’a fait part de ce qu’il a vécu comme expérience, je me suis dit Seigneur ! A ce niveau là ! Il me l’a dit avec une telle conviction, tranquillement, alors que c’était un monsieur qui était à deux doigts de la mort…pour lui, il lui était désormais demandé de rédiger un testament .Je me suis dit : Seigneur si tu as touché ce monsieur, si tu as fait de grandes choses, alors pour nous aussi tu peux aussi faire autant de grandes choses. Nous allons donc manifester notre foi.
Et cette foi, nous l’exprimons à travers cette association que nous avons mise en place. C’est en réalité, partager l’amour de Dieu qui s’est manifesté dans la vie d’un de nos frères et qui se manifeste aussi dans notre vie. Parce que tous les jours lorsque nous nous réveillons, c’est un miracle. Evidemment, ce matin il y a ceux qui ne se sont pas réveillés, qui se sont retrouvés de l’autre coté. Mais nous, nous sommes debout ! Nous sommes entrain de faire cette émission. Mais qui sommes-nous ? Rien ! Simplement parce que nous avons reçu une grâce. Je tenais vraiment à revenir sur ça, parce que toutes les fois que je rencontre des gens qui me posent des questions sur ASSOC, je commence par ce préalable. C’est un préalable ! J’ai partagé la joie d’une personne ressuscitée par Dieu, il l’a communiqué aux autres à travers cet amour.
Christian MASSAMBA : Alors Mr ANKELE Wilfrid, vous avez la magie des mots…Si au terme de cette expérience, au terme de cette émission…il y a un effet d’entraînement, un effet de contagion qui naît ; si des personnes veulent vous contacter, comment doivent-elles s’y prendre ?
5- Comment faire pour vous contacter ?
M.ANKELE Wilfrid: Bien…nous offrons deux options. La première elle est simple. Vous vous rendez au siège comme on l’a indiqué précédemment et la seconde, c’est d’entrer dans notre site web. Vous y trouverez toutes les informations sur l’ASSOC.
Christian MASSAMBA : Pour le site web, vous pouvez rappeler l’adresse…
M. ANKELE Wilfrid: Oui ! C’est le www.assoc.cg
Christian MASSAMBA : Dans la même lancée, le secrétaire général peut répondre à la question.
6- Comment faire pour entrer en possession de vos documents ?
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: C’est très simple. D’abord, j’aimerai revenir sur comment nous contacter. Il y a trois possibilités. Mr Wilfrid n’a cité que deux. C’est vrai qu’il y a le site web qui est bien le www.assoc.cg , mais il y a aussi une adresse électronique parce que nous avons une secrétaire qui est là bas en cas de problème…c’est le contact@assoc.cg et on a aussi un numéro de téléphone. Le(242) 05 313 97 97
Christian MASSAMBA : les textes fondamentaux…de l’association
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: On a deux cas ; on peut soit se rendre au siège, il y a aussi des textes qui sont là toujours en permanence, on peut aussi se connecter sur notre site le www.assoc.cg , on voit sur la page principale…donc l’accueil. On a « à propos d’ASSOC » là on se retrouve dans « Infos pratiques », on y trouve tous les textes d’ASSOC.
Christian MASSAMBA : Je vais bientôt me tourner…vers le président…Mr OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto. J’ai juste eu une connaissance vraiment approximative de vos textes. Il y a un aspect qui m’a intrigué. C’est que votre…vous l’avez dit et répété, votre entité associative a un caractère chrétien.
7- Donc, cela signifie qu’un musulman…un bouddhiste qui a lui aussi de nobles ambitions de se consacrer à la cause de l’humanité ne peut pas vous rejoindre et faire la même chose ? C’est-à-dire vous parlez de Dieu mais n’y a-t-il pas un petit sectarisme dans ce que vous faites ?
M. OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Beaucoup de gens nous ont posé la même question que vous. Et je sais que beaucoup vont encore se la poser. C’est important de clarifier les choses, c’est assez délicat. Savez-vous, nous sommes chrétiens. A travers ASSOC, nous l’avons dit, nous démontrons notre foi en Dieu en faisant des actes. Ceci dit, quand on prend la bible, les plus grands commandements sont : aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée. Et après c’est aimer son prochain comme soi-même. Ce sont les deux versets principaux.
Mais, quand on aime son prochain ; on aime son prochain parce que Dieu nous demande de le faire. Pas parce qu’il est chrétien ! On est censé aimer tout le monde. Donc, aujourd’hui, celui qui veut intégrer ASSOC ; qu’il soit musulman, bouddhiste ou une personne de bonne foi, nous ne fermons pas la porte au niveau d’ASSOC. Par contre, nous justifions ce que nous faisons par la parole de Dieu. Au niveau d’ASSOC, nous avons deux catégories de membres : nous avons des membres actifs, qui respectent, qui partagent la vision, telle quelle ! Ils sont animés d’une passion comme nous de servir Dieu – parce que, on sert Dieu d‘une certaine manière – et on le sert à travers des actes ! Donc, ça inclut aussi un peu…les prières avant chaque séance, le respect de l’autre, tout ce qu’on apprend par la parole de Dieu.
Mais, on a aussi des membres donateurs. Ce sont des gens qui ne partagent peut-être pas forcément les mêmes convictions que nous mais, qui sont animés…d’un amour…qui sont contents de voir que l’on donne à des orphelins et qui connaissent notre sérieux. Ces gens là peuvent venir sans problème, intégrer normalement. Mais…ils nous demandent juste de les informer quand nous faisons des activités ; ils peuvent nous accompagner…mais ils ne partagent pas vraiment, exactement nos objectifs. Je dirai donc que, quelqu’un qui ne respecte pas les valeurs du Christ, qui est athée tout simplement peut être un membre d’ASSOC. Il n’ y a aucun problème.
Christian MASSAMBA : Et concrètement…Je ne sais pas qui va répondre à cette question.
8- Concrètement, comment se décline le processus d’adhésion ? Et certainement il y a des cotisations, le montant est fixé à combien ?
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Bon … (Rires). Adhérer à ASSOC, est facile. D’abord, on commence par l’adhésion et puis on parlera des montants. Pour adhérer à ASSOC, Il faudrait juste remplir une fiche d’adhésion. Mais, jusqu’à quand vous avez fini de remplir votre fiche, vous n’êtes pas encore membre. Vous ne serez membre qu’une fois que le bureau aura validé cette demande d’adhésion.
La fiche on peut la trouver directement au siège. Ou sur notre site web.
Christian MASSAMBA : Attendez !…je vais vous arrêter ! Ce processus…assez complexe…d’adhésion…suppose une validation. Et la validation suppose la mise en place des critères !
9- Quels sont les critères qui vous permettent de valider une demande ?
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Dans sa réponse le président vous a dit , qu’on ne mettait pas de barrières. Nous, quand on a la fiche, ça nous permet au moins de savoir qui est cette personne et quelles sont ses motivations, ça s’arrête là ! Parce qu’il y a plusieurs questions auxquelles il faudrait répondre, mais dans les motivations on saura pourquoi il veut venir chez ASSOC.
M. ANKELE Wilfrid: un complément…
Christian MASSAMBA il y a un complément d’informations…
M. ANKELE Wilfrid: En fait, ce ne sont pas des critères Mais c’est une forme d’organisation que nous avons. Le secrétaire général vous a parlé de validation, justement nous sommes une organisation. Nous sommes une association organisée. Et…toute adhésion justement doit faire l’objet d’un certain regard. Donc, il n’ y a pas de critères ! Comme vient de le dire le secrétaire général, c’est simple, c’est gratuit, c’est facile !
Christian MASSAMBA: Bien ! Et au sujet des montants…
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Au sujet des montants, nous n’avons pas un montant déterminé ou précis . On laisse chacun donner selon qu’il a résolu dans son cœur comme le déclare la bible dans 2corinthiens au chapitre 9 verset 7, la bible dit « …que chacun donne selon qu’il a résolu dans son cœur sans contrainte ni tristesse car Dieu aime ceux qui donnent avec joie». Et nous savons que, ce que nous faisons c’est juste pour la volonté de Dieu .Imposer un montant refroidirai certaines volonté, et cela serai contraire à notre vision d’ouverture.
Dans ASSOC, ce n’est pas seulement le montant qui compte, ce n’est seulement pas la somme que vous versez mais il y a aussi un besoin d’ idées ! On a besoin de tout…parce qu’il y a plusieurs manières de servir Dieu. Chacun peut servir Dieu dans toutes les capacités qu’il a ! Aujourd’hui s’il est incapable de donner un sou, mais il peut être capable de réaliser par exemple que pour telle manifestation,il nous faudrait par exemple, placer la chaise comme ceci, ou… mettre le chroniqueur par là . On a besoin de toutes ces compétences.
Christian MASSAMBA: Votre réponse m’interpelle. Je peux me tromper mais, quand je lis un peu votre profil, vous êtes des personnes de plus en plus ambitieuses…
10- Mais avec cette forme d’organisation, qui suppose l’inexistence d’un bug jet déjà établi, est-ce que…votre travail sera vraiment efficace ? M. le président…
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Je peux répondre à cette question. Vous savez au niveau d’ASSOC, c’est une question de foi. Comme l’a dit le secrétaire général, il n’ y pas de montant préétabli ! On ne dit pas que pour adhérer à ASSOC il faut 5.000 Frs, il faut 10.000 Frs, non ! Ça c’est un engagement qui regarde vous et votre Dieu. Ceci dit, au niveau d’ASSOC…nous avons des travailleurs, des personnes qui se débrouillent dans la vie et cela fait pratiquement un an que nous sommes soudés. C’est vrai que la sortie officielle du 29 janvier, n’est qu’une petite partie de ce que nous avons déjà fait depuis tout ce temps là.
Et, nous n’avons pas de pression, c’est-à-dire qu’on ne se met pas de targette plus haute que notre tête. On fait ce que Dieu nous permet de faire. S’il s’agit d’acheter un bout de pain, on achète un bout de pain. Ce qui compte, c’est l’élan d’amour qui accompagne ce que nous faisons. Au début nous étions deux, trois, quatre, cinq, maintenant nous sommes à une quarantaine de membres. Chacun donne de façon libre et nous y arrivons. Nous savons qu’au fur et à mesure que nous avancerons, Dieu va susciter d’autres personnes qui vont y adhérer. C’est comme font les églises . Dans une église, est-ce qu’ils peuvent définir à l’avance qu’ils auront dix millions l’année prochaine ? Et, nous avançons par la foi ! C’est exactement la même chose.
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Et on peut ajouter…
Christian MASSAMBA : Oui allez-y…
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: On peut aussi ajouter, que la bible déclare dans Agée 2 :8 que l’or et l’argent appartiennent à Dieu, cela n’appartient pas aux hommes. Ce que nous voulons nous, ce n’est pas notre gloire ! C’est d’abord la gloire de Dieu que nous cherchons . Et si c’est pour la gloire de Dieu que nous le faisons, Dieu suscitera toujours un cœur qui va donner . La preuve, c’est que la bible dit aussi dans Matthieu que « …aussi mauvais que vous soyez vous les hommes – donc là on parle de nous hommes ! – qui de vous est capable de donner à son enfant un caillou quand il lui demande du pain ou un serpent quand il lui demande du poisson… » Alors en ce sens en reliant les deux, nous nous disons que, si nous ne le pouvons pas , combien de fois Dieu qui est reconnu bon ? Il ne peut pas nous donner ce qui est mauvais ! Et l’or et l’argent lui appartiennent, il pourvoira toujours !
Christian MASSAMBA : M. le secrétaire général, est-ce que ce n’est pas un peu utopique non ? Je crois que le gisement de la foi se trouve en Afrique. Mais c’est là où les vagues de l’océan de la misère déferlent le plus.
M. OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Je pourrai vous répondre.
Christian MASSAMBA : Oui…
M. OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Pour vous répondre, je vais vous donner un contexte qui est assez simple. Vous savez aujourd’hui, il y a beaucoup d’églises, il y a beaucoup de religions mais… Je remercie le Seigneur qu’au niveau d’ASSOC, les personnes qui remplissent le staff ont compris que nous ne sommes pas parfaits, nous ne sommes pas les meilleurs. Mais, ils ont compris le message et ils savent où il vont. Et pour répondre à votre question, je vais vous donner un exemple qui est très simple. Vous avez des enfants à la maison. Quand votre enfant a besoin de quelque chose, il veut du pain, il veut un verre de jus, a qui s adresse t il ?
Christian MASSAMBA : Ben…à son père
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Voilà à son père ! Mais nous, comme nous sommes chrétiens – vous savez le mot chrétien est tellement déformé aujourd’hui – nous préférons dire au niveau d’ASSOC, que nous sommes citoyens du royaume des cieux. Et au même titre que nous sommes au Congo en tant qu’habitants physiques ; le royaume des cieux c’est un pays qui se trouve dans le ciel. Donc, imaginez un peu le côté spirituel !
Quand nous avons besoin de quelque chose, comme nous savons que nous le faisons pour Dieu et que l’or et l’argent appartiennent à Dieu, ce sont des questions qu’on ne se pose même pas. Nous faisons ce que le Saint-Esprit nous met dans le cœur. Nous avons fait la sortie officielle le 29 janvier, mais de façon individuelle chacun s’est rendu dans les centres. Nous avons attendu un certain moment pour venir et on s’est regroupé. Ainsi, si on part dans le même principe, on ne peut pas échouer, on y arrivera ! Il n’y a pas de pression ! C’est pas que c’est une entreprise où on dit bon donnez demain. Non ! On va quand le Seigneur nous demande de le faire.
Christian MASSAMBA : Mais justement…
M. ANKELE Wilfrid un complément
Christian MASSAMBA : Oui, oui
M. ANKELE Wilfrid: Comme le président vient de le dire, au-delà de la citoyenneté, nous avons autre chose . C’est cette filiation que nous avons . La filiation avec Dieu…nous sommes fils de Dieu ! Nous sommes citoyens du royaume des cieux, donc nous sommes fils de Dieu. Et nous connaissons nos droits vis-à-vis de notre père, nous connaissons aussi nos obligations.voilà ce que je tenais à ajouter.
Christian MASSAMBA : Justement, vous avez quand même démarré sous les chapeaux de roues. Après votre sortie officielle, vous avez engagé un certain nombre d’activités.
11- Qu’est-ce que vous prévoyez maintenant ?
M. OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Nous allons rester sur les mêmes bases que nous avons annoncé pendant la sortie officielle. Cette année, nous irons visiter les centres. Nous donnons au niveau des centres parce que c’est ce que Dieu le permet. Mais nous savons aussi que nous ne serons pas toujours là pour ces orphelinats. L’ASSOC n’a pas la prétention de tout faire ou tout régler.
Mais le fait de les visiter de façon personnelle nous a montré qu’ils ne sont pas connus. Alors, en allant les visiter nous faisons aussi leur promotion afin de les faire connaître. C’est pour cela que nous amenons les médias également. Nous amenons les médias pas seulement parce que, nous voulons nous montrer à eux, mais parce que, nous avons un message à faire passer. Aussi pour que d’autres personnes voient les centres et que ça suscite d’autres vocations dans le cœur de beaucoup de gens.
Christian MASSAMBA : Il y a une question qui me vient à l’esprit.vous avez déjà parlé de quarante membres que compte votre association. Vous confirmez ?
12- Pour l’instant vous n’êtes que quarante?
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Non non ! J’ai dit une quarantaine. Aujourd’hui nous sommes peut être à quarante cinq ou quarante neuf.
Christian MASSAMBA : Une quarantaine alors, vous n’avez pas la prétention de mettre sur pied votre propre orphelinat ?
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Je répondrai…euh…non ! Au jour d’aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’on va mettre un orphelinat en place. Ce n’est pas ça le but. L’ASSOC a dit que nous sommes là pour remonter les problèmes, donc la problématique des enfants orphelins et enfants de la rue. Que l’on fasse savoir tous leurs problèmes à la population pour que chacun qui voudra donner, qui voudra aider ces enfants le sache. Parce que déjà, la sélection serait très difficile si on disait qu’on va aider tous les orphelins et toute la population de Pointe-Noire. Tout celui qui est orphelin viendra . Et ce serait très difficile en fait de faire la sélection et de canaliser. Donc, au jour d’aujourd’hui on…remonte les problèmes que vivent les orphelinats et les centres d’accueils des enfants en difficulté.
Maintenant si un jour, il y a un enfant ou une personne qui manifeste le désir d’être interné dans un orphelinat ; nous avons des partenaires qui travaillent avec nous. Car, plusieurs orphelinats de la place déjà travaillent avec nous. On ira les voir, on leur posera le problème. S’ils sont prêts à recevoir cet enfant, ils le recevront. Mais s’ils ne sont pas prêts pour de quelconques raisons nous les comprendront. Car il faut le reconnaitre ces institutions vivent de sérieux problèmes.
Journaliste Christian MASSAMBA : Alors…quels sont les critères qui vous permettent de…
Mr ANKELE Wilfrid:…Je voudrais ajouter…
Journaliste Christian MASSAMBA : Oui…vous alliez continuer…
Mr ANKELE Wilfrid:…juste pour terminer l’idée…avec ce que le secrétaire général vient de dire…en réalité…l’ASSOC est une sorte d’interface. Une interface…le secrétaire général a dit, que nous remontons les problèmes…mais à travers cette action, nous voulons aussi susciter…
Journaliste Christian MASSAMBA :…d’autres vocations…
Mr ANKELE Wilfrid:… d’autres vocations, d’autres personnes qui seront justement touchées par les difficultés que connaissent ces centres. Et au-delà de tout, le président l’a dit ; nous faisons passer un message de l’évangile. Nous voulons aussi que ces personnes là, soient marquées par l’évangile.
Journaliste Christian MASSAMBA : Alors, à Pointe-Noire, nous avons une mosaïque d’orphelinats et de centres d’accueils, est-ce que vous allez comme ça tout de go…ou y a-t-il un travail préalable d’identification des structures qui peuvent bénéficier de votre aide ?
14- Est-ce qu’il y a des critères d’identification ?
Mr OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : Oui, nous avons des critères ! Vous conviendrez avec moi que, si on dit aujourd’hui qu’on reçoit tous les orphelins…ou tous les orphelinats…on sera très vite débordé et on ne pourra pas bien faire notre travail. Vous savez ASSOC, c’est un espace structuré…et donc nos critères sont assez logiques. La première chose, pour monter un orphelinat ou une association, on peut avoir la plus bonne volonté du monde mais si on n’a pas les moyens, ou un minimum de décence ce n’est pas possible ! Il faut quand même que ces gens là aient une certaine crédibilité ! Alors, la première des choses que nous demandons – nous le vérifions pour tous nos partenaires qui sont avec nous aujourd’hui : Amour de Dieu, S.I.M.C.S, le Samu…et compagnie – qu’ils soient en conformité avec l’Etat. Donc, ce que nous demandons c’est le récépissé préfectoral, ça c’est la première chose ! Parce que cela sous-entend que le promoteur du centre a fait une enquête de moralité, il est passé à la police donc à la DST et compagnie. Donc l’Etat congolais, du moins la préfecture de Pointe-Noire valide la qualité ou le contenu du message du centre. C’est la première chose, mais cela n’est pas suffisant.
Une fois que vous avez le récépissé, vous savez le récépissé ce n’est pas difficile à avoir. Tout le monde peut l’avoir. On demande après que l’orphelinat ou le centre soit référencié au niveau du département des affaires sociales. Vous remarquerez que…avec nous…quand nous le pouvons, nous invitons le Directeur Départemental des affaires sociales, Mr Charles Magloire SAYI. Et donc…une fois que vous avez le récépissé, vous êtes reconnu au niveau du département des affaires sociales cela sous-entend que…eux ils peuvent faire des descentes chez vous. Donc cela prouve quand même qu’il y a une certaine transparence. Et la troisième chose, nous demandons au centre qui a besoin…qui veut que l’ASSOC mette la main à la pâte…c’est qu’il soit ouvert, c’est-à-dire…qu’il nous donne la main quoi ! Tous les centres que vous avez vu, on y va souvent. Nous avons des discussions avec les enfants, ils nous présentent leurs locaux…c’est transparent !
Nous avons fait un don hier samedi 23 avril, et nous repartirons dans un mois ou deux mois…demander bon mais !…Où est-ce que vous en êtes…avec ce que nous vous avons donné bref…c’est transparent ! Et donc si une association ou un centre que nous ne connaissons même pas, qui nous suit à la télé remplit ces critères ; ils peuvent se faire connaître. Cela ne garantit pas que nous allons partir dès le lendemain, mais ils se font d’abord connaître. On fait une étude au préalable, on jette un regard, on discute et on voit qu’est-ce que Dieu met dans notre cœur par rapport à cela.
Christian MASSAMBA : Vous avez déjà effleuré la question, vous savez que le détournement par l’être humain (Rires) c’est devenu un phénomène mondial
15- Avez vous mis en place un mécanisme de contrôle d’utilisation des dons que vous faites ? M. le président.
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : Le secrétaire général peut y répondre…
Christian MASSAMBA : vérifier vous l utilisation faite des enveloppes que vous donnez
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Le président l’a dit tout à l’heure .les associations ou les orphelinats qui travaillent avec nous ont le devoir de transparence. Ils nous permettent d’arriver et de voir, de regarder, d’entrer partout. Ceux qui reçoivent des dons ont des magasins de stockage. Au jour d’aujourd’hui, quand tu fais un don, cela ne t’appartient plus. Mais pour le suivi, il n est pas exclut que nous fassions des descentes surprises pour contrôler et voir ce qu’ils font de ce qu’on a donné. Et surtout le sondage au niveau des enfants pour savoir comment est-ce qu’ils mangent ! Parce que déjà, pour ceux qui reçoivent des dons par exemple, nous demandons qu’ils nourrissent les enfants matin, midi et soir . Mais, on peut faire une descente surprise à midi ou 14 heures. Et si ce jour là, ils n’ont pas fait la cuisine on va se poser des questions.
M.ANKELE Wilfrid: j’aimerai…
Christian MASSAMBA : Oui, quelque chose à ajouter…
M.ANKELE Wilfrid : c’est une question qui m’intéresse beaucoup parce que je suis…
Christian MASSAMBA : Oui oui, responsable logistique.
M.ANKELE Wilfrid : Oui je suis le responsable de la logistique.C’est juste pour vous dire que nous sommes une association organisée. Nous avons réfléchi à toutes ces questions. Au départ, lorsque nous projetons une action, nous avons des bases. Nous avons donc des fiches que nous établissons en fonction de ce que nous donnons. Si c’est un don en nature, si c’est un don des vivres ; nous au niveau du bureau d’ASSOC, on fait une estimation. Nous disons que, ce que nous allons déposer va servir à nourrir les enfants au moins pendant quatre (4) mois. On fait donc des estimations. Nous ne faisons pas les choses de manière abstraite.
On se dit par exemple, un sac de riz de 50kgs peut contenir (A titre illustratif) 15 quakers de riz ou 15 gobelets. Les 15 quakers de riz peuvent servir à nourrir tant d’enfants . Le centre a dix huit (18) enfants par exemple, donc avec un sac de riz de 50kgs on va nourrir ces dix huit enfants pendant trois (3) mois. Nous avons dans la fiche – dans une fiche qu’on appelle fiche de repères – notifié tout cela. Alors à partir de ces indicateurs, nous allons . Lorsque nous déposons le don On fait une suite de contrôle. Mais, pas un contrôle coercitif . Un contrôle qui intègre les paramètres de la communion fraternelle, parce que nous sommes d’abord des chrétiens. Mais, le fait d’être chrétien n’exclut pas un certain contrôle . Nous allons, nous demandons . Le secrétaire général m’a devancé tout à l’heure en disant que les orphelinats devraient avoir un magasin de stockage. Et s’ils n’en ont pas, ensemble nous regardons, où est-ce que qu’ils peuvent les stocker.
Christian MASSAMBA :pendant les quatre mois déférés.
M.ANKELE Wilfrid : ou pendant ces quatre jours par exemple ! S’ils nous répondent oui, nous leur demandons s’ils ont une fiche pour savoir que tel enfant ou tel autre a mangé ou pas. Donc, nous établissons ces critères pour que le mécanisme de contrôle que nous mettons en place fonctionne ! Et aussi pour que les enfants soient véritablement assistés.
Christian MASSAMBA : Voilà ! Vous avez Dieu…vous avez de l’ambition…Mais, à un certain moment avec le recul, vous ne vous dites pas que votre idée est quand même assez folle ? Puisqu’il y a une multitude d’orphelinats et de centre d’accueils, mais il y a toujours autant d’enfants dans la rue ! Insidieusement, je voudrai vous poser la question de savoir ;
16- Quelle est votre plus-value dans l’approche de la résolution des questions de cette catégorie sociale ?
M.ANKELE Wilfrid : Vous avez bien fait de poser cette question vous allez aussi avoir de vraies réponses. Votre plus-value là, ce n’est pas ici sur terre. C’est là-bas, au ciel. Ce que nous faisons, c’est une ordonnance divine. Je vais revenir un peu sur des faits plus concrets. Imaginons que nous soyons dans un tribunal où le président de la cour prend une ordonnance. Cette ordonnance s’applique impérativement . Pour nous, nous avons reçu une ordonnance de Dieu. Et pour nous cette ambition dont vous parlez, est un impératif catégorique . C’est ce à quoi nous avons été appelés, Dieu nous a envoyé pour cette mission. C’est en fait notre ministère. Nous sommes en réalité, des ouvriers dans la moisson de Dieu. La moisson est grande , et Dieu a besoin des ouvriers. Voilà ! Donc, notre plus-value ne s’institue pas dans ce monde. Nous voulons qu’après nous, que l’on puisse dire qu’il y a eu des hommes qui ont été appelés par Dieu et qui ont accompli telle mission. Et que d’autres suscités par le même Dieu, puissent continuer ce que nous sommes entrain de faire.
Christian MASSAMBA : Est-ce que vous avez…
17- Comme une organisation bien structurée, avez-vous des objectifs du genre s’il y a cent orphelins à Pointe-Noire que vous arriviez à en situer vingt cinq (25) ou trente ? Ainsi lorsque vous ne serez plus sur cette terre, les gens se souviendront qu’il y avait ASSOC. Avez-vous des objectifs de ce genre ? Ou alors, c’est juste travailler et puis Dieu va récompenser.
M.ANKELE Wilfrid : Si on parle en termes d’objectifs, ce serait là donner une limite à l’action de Dieu. C’est limiter Dieu !
Christian MASSAMBA : Ah oui ! Franchement… (Rires)
Franchement là c’est une autre dimension… (Rires)
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : j’aimerai ajouter quelque chose.
Christian MASSAMBA : Oui M. le président
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: pour compléter ce qu’a dit le responsable logistique et évènement. Le secrétaire général pourra aussi compléter. Nous avons donné au niveau d’ASSOC des objectifs cette année. C’est notre première année.
Laissez-nous quand même le temps de nous installer, et nous dévoilerons au fur et à mesure nos ambitions. Cette année, l’objectif principal est de montrer à la population les différents acteurs qui œuvrent dans le cadre de l’enfant orphelin et l’enfant en difficulté de la rue. Parce qu’au jour d’aujourd’hui, on ne peut pas tout présenter. Mais dans trois, quatre, cinq mois cette question ne se posera plus. Car, nous voulons susciter un problème. Nous n’avons pas la prétention de tout résoudre, non ! Nous disons juste, que nous sommes des chrétiens .
Nous voulons faire comprendre à la population de Pointe-Noire, aux autres chrétiens qui nous regardent, que Dieu veut que ses enfants se lèvent pour aller administrer ses affaires. Nous ASSOC, nous nous levons dans le social ; un autre peut se lever dans la santé et un autre dans l’éducation. Donc, n’attendez pas d’ASSOC qu’elle résolve tous les problèmes. Non ! Nous apportons notre pierre à l’édifice. Et au fur et à mesure que nous avançons, nous restons connectés à Dieu justement pour pouvoir faire d’autres choses. Et à la fin de cette année le 31 décembre 2011, Pointe-Noire aura vu à la télé via les médias, car, tout le monde ne peut pas venir au siège et tout le monde n’a pas Internet à la maison, mais au moins avec la télé c’est possible aujourd’hui. Surtout avec des chaînes comme DRTV, TPT et autres…
Nous voulons que le 31 décembre, les gens aient vu au moins trois, quatre six orphelinats crédibles. Pour que si chacun se dit…celui qui a toujours eu à cœur de faire quelque chose pour les enfants, le fasse. Que ce soit par l’ASSOC ou que lui-même aille directement vers ces centres. Le but n’est pas que les gens viennent forcément adhérer au niveau d’ ASSOC. Non ! Notre vision c’est de présenter un problème, et que les gens se rendent compte.On va à l’église le dimanche, on chante c’est vrai. Mais, qu’est-ce que Dieu a mis dans votre cœur ? Est-ce qu’on n’a pas en nous la vie d’autres personnes ? Qu’est-ce que Dieu nous demande de faire ? C’est ça normalement l’action principale d’ASSOC.
Christian MASSAMBA : Alors M. le président
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Oui
Christian MASSAMBA :Quelque chose à ajouter.
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson : Les objectifs que vous avez demandé, sur le nombre d’enfants qu’on pense ramener soit dans des familles d’accueil ou réinsérer dans leur propre famille ne dépendent pas de nous.
Christian MASSAMBA : c’est Dieu…
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson : C’est Dieu qui sait comment peut-il le faire et qu’est-ce qu’il prévoit pour ces enfants.
De l’autre côté, on soulève un problème . Les orphelinats au jour d’aujourd’hui. Quand vous allez la plus grande capacité qu’on a déjà vu c’est vingt cinq (25) enfants. Donc, s’ils ont déjà atteint ce nombre là, ils peuvent plus en recevoir . Nous on remonte ce problème afin que ce soit des sociétés de la place, que ce soit des gens de bonne foi qui nous suivent qu’ils comprennent comme nous l’avions dit lors de la sortie officielle ; le but n’est pas que tout le monde soit membre d’ASSOC. Mais, c’est que le gens prennent conscience de la problématique de l’enfant qui traîne dans la rue ou de l’orphelin. Alors, cela permettra que ces sociétés tendent la main à ces enfants, si elles peuvent élargir le champ d’action ce serait bien, elles auraient ainsi apporté leur pierre à l’édifice. Et il y a un fait qu’il faudrait ajouter, c’est que l’ASSOC ne peut pas tout faire ! Voilà pourquoi nous avons besoin des capacités des autres.
Christian MASSAMBA : Alors…on va aller un peu vite ! Je ne suis pas un lecteur assidu de la bible mais, il y a un verset qui me vient dans la tête. C’est que quand la main gauche donne, la main droite ne doit pas savoir.
18- Or , je peux me tromper , il y a chez vous une certaine obsession de la médiatisation…c’est dû à quoi ?
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: (Rires) Bon! l’ASSOC existe depuis plus d’une année. L’ASSOC a travaillé pendant longtemps dans l’ombre, c’est-à-dire que nous n’avons pas médiatisé nos actions. Mais, jusqu’au jour où on s’est rendu compte qu’ils sont nombreux ceux qui veulent bien donner . Ils sont nombreux qui ont ce désir de faire quelque chose pour ces enfants. Mais ils ne savent pas par où commencer ni comment le faire. On s’est alors dit, qu’on doit médiatiser nos actions pour que les autres aussi osent . Si aujourd’hui, une autre association naît dans Pointe-Noire et fait la même chose que nous, on dira Dieu merci le message est passé . Elle ne sera jamais, en aucun cas un concurrent d’ASSOC , bien au contraire, on se dira qu’ils viennent apporter leur pierre à l’édifice. Et si, il y en a d’autres qui veulent passer certainement par ASSOC le mieux serai que chacun touche du doigt. C’est pour ça que nous sommes entrain de médiatiser.
Christian MASSAMBA : Ok ! Réponse que les téléspectateurs jugeront par eux-mêmes ! Je vais donc me tourner vers le président.
19- Vous êtes très jeune ! Pourquoi n’avez- vous pas confié les rennes de l’association à un homme de sens rassis, un homme assez âgé ? Au lieu de gérer « cette affaire »
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: vous savez quand on parle d’hommes rassi c’est assez relatif. Il faut savoir qu’est-ce que vous entendez-vous par là.
Christian MASSAMBA : C’est-à-dire un homme assez sage…assez âgé
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Je répondrai à votre question par la bible. Paul a dit à Timothée, dans 1timothée 4 versets 12 « Que personne ne méprise ta jeunesse… ». Dans les choses de Dieu, ce n’est pas une question de jeunesse ; c’est un problème de conviction et d’appel. Et l’idée d’ASSOC est venue d’un vécu et qui a été transmis à d’autres personnes. Il n’ y a donc pas de raison que ce que j’ai vécu moi-même soit dit par quelqu’un d’autre qui ne l’a peut-être jamais vécu . Voilà !
Christian MASSAMBA : Alors…j’ai…oui allez-y
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Il faudrait ajouter aussi que tout à l’heure le président a dit que le mot chrétien a été tellement transformé que nous,nous préférons dire que nous sommes citoyens du royaume des cieux. Nous que vous voyez assis là, ne sommes pas dans la même église. Chacun a sa confession religieuse , Mais comme nous comprenons que nous sommes tous citoyens d’un même royaume, on n’a pas à se faire la guerre . Etant des enfants de Dieu, nous devons aller vers un même but . Vous savez aujourd’hui, vous pouvez être grand physiquement ou âgé mais spirituellement vous êtes un bébé . Ce qu’on appelle « méos » . Donc, on préfère tel qu’il l’a dit, qu’il prenne les rennes de la chose. C’est son vécu , Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui va venir le faire.
Christian MASSAMBA : Quelque chose à ajouter.
M. ANKELE Wilfrid : Oui justement, vous savez tout à l’heure nous avons insisté – vous l’avez constaté – nous venons parce que…c’est un appel. Nous avons dit tout au départ que c’était une vision ! C’est un appel qu’il a reçu par rapport à ce qu’il a vécu ; par rapport à l’expérience qu’il a eue avec Dieu. Et cette expérience, il l’a communiqué à nous autres . Nous avons vu la manifestation de l’amour de Dieu en lui . Et nous nous sommes dit ; « frère nous t’accompagnons ». Alors, pourquoi voulez-vous que ce soit une autre personne qui n’a pas vécu cette expérience, vienne présider aux destinés de l’ASSOC .
Christian MASSAMBA : Au départ quand les associations naissent…il y a du sérieux, et après vous recevez des gens qui ont tendance à dévoyer le sens même du but que vous poursuivez.
20- Etes-vous à l’abri de ce risque ? Avez-vous pris des mesures en ce sens ?
M. ANKELE Wilfrid :Oui oui ! Tout de suite je vais vous répondre. Oui nous sommes à l’abri parce que nous faisons confiance à Dieu. Et Dieu a mis à notre disposition le Saint-Esprit. Donc, c’est le Saint-Esprit qui nous avertit justement de tout cela , de ces loups-garous – permettez- moi l’expression – qui peuvent venir altérer ce que Dieu a mis en nous pour le servir.
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Vous savez le psaume 146 verset 9 dit ceci « …Dieu protège l’étranger, il veille sur la veuve et l’orphelin mais il renverse le méchant ». Donc aujourd’hui, vouloir détourner la vision d’ASSOC, c’est une méchanceté . Donc nous le mettons à la disposition de Dieu. N’oubliez pas que Dieu est invisible. Et comme il est invisible, pour travailler dans ce monde visible il a besoin des visibles – comme des dons – qui sont nous les hommes . Et les hommes qui sont à la tête d’ASSOC sont les garants de la vision, c’est-à-dire le comité d’administration et le comité,fondateur. Et ce comité fondateur doit veiller et doit être le garant de la vision d’ASSOC.
Christian MASSAMBA : Alors, il y a une préoccupation qui me vient à l’esprit. Quand vous avez effectué votre sortie officielle…moi je suis reporter et dans la ville cela a fait grand bruît, et vous devrez être l’objet si je ne me trompe, d’un afflux d’adhérents. Car, les gens se sont dits que là-bas, en dehors du fait que vous donnez, mais vous pouvez aussi recevoir.
21- Est-ce que au sein de l’ASSOC, y a-t-il un mécanisme d’entraide ? Si quelqu’un est en difficulté par exemple. ça se passe comment ?
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Non ! Parce que tout simplement, l’ASSOC n’est pas une mutuelle d’entraide de membres ! Je crois que là au moins j’ai tout dit.
Christian MASSAMBA : Alors là vous découragez déjà les ardeurs de ceux qui souhaitaient se refaire une santé financière en venant chez vous.
M. NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: C’est cela (Rires)…on a tout dit là. Je le répète donc l’ASSOC n’est pas une mutuelle d’entraide de membres.
Christian MASSAMBA : Alors, nous approchons de 2012, ce sera les élections législatives ici. Or chez nous, vous savez les politiciens ont une stratégie.
22- Tous ceux qui ont un certain charisme, un certain magnétisme qui attire les gens, sont récupérés dans la politique. Alors, si on vous appelle que ferez-vous ? La question s’adresse spécialement au président.
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto: Evidemment sur ce point , je tiens à clarifier cela à la population de Pointe-Noire. L’ASSOC n’a pas de fondement politique mais chrétien. Et je constate que cette question, beaucoup de gens me la posent. Est-ce que l’ASSOC n’a pas de vues politiques ? Est-ce qu’on n’a pas un soutien derrière ?
Je vais répondre très clairement . Vous savez je reviens toujours sur les écritures pour que les gens comprennent. Vous savez dans la bible il y a un verset dans éphésiens 4 : 4 où il est dit que Dieu a créé. Il a mis certains comme apôtres, d’autres comme évangélistes, d’autres encore comme docteurs, pour l’édification du corps de Christ en vue du ministère. Et Il y en a certains que je peux appeler moi les big five, c’est-à-dire les pasteurs, docteurs, évangélistes, prophètes…Tout ce que vous voulez. Il y en a certains qui pensent que quand ils arrivent dans une église , que ces gens là constituent les bonnes personnes et eux sont là entrain de se contenter d’écouter et après repartent à la maison. Ce n’est pas cela. Un Saint dans la bible, c’est celui qui est sanctifié ; nous sommes sanctifié par le sang de Jésus.
Et tout à l’heure j’ai pris le verset «car nous sommes son ouvrage ayant été créés en Jésus pour accomplir des bonnes choses que Dieu a préparé d’avance afin que nous les pratiquions ». Dieu a besoin que chacun de nous se lève pour accomplir un ministère. Nous sommes tous nés pour un but. Proverbes 16 : 4 dit ceci «l’Eternel a tout créé pour un but ». Vous par exemple, vous avez été créé pour un but ; le SG, le R.Lo… Mais chacun de nous a des compétences différentes. Il y en a qui aiment le bleu, d’autres le rouge, d’autres encore le vert.
Dieu a créé chacun avec une particularité. Alors, que ce soit dans la politique, dans les finances, dans le social…Dieu a besoin des représentants partout. Il a dit « allez et faites de toutes les nations mes disciples ». Le mot nation vient d’un mot grec « ethnos » qui peut se traduire par « communauté d’individus parlant le même langage ». Tel que vous, M. MASSAMBA, vous êtes journaliste. Et il n’y a qu’un journaliste qui peut comprendre votre langage. Moi je suis dans le pétrole et j’ai certaines expressions qui ne peuvent être comprises que par mes collègues. Donc que ce soit dans la politique, dans les finances, dans le social… Dieu veut des gens partout. Et notre appel à nous, c’est dans le social. Et nous voulons nous focaliser là. Donc Dieu n’est pas contre quelqu’un qui se lance en politique. Mais ce n’est pas notre appel à nous.
Christian MASSAMBA : justement je voudrais insister sur cet aspect M. le président, vous savez que le marketing politique s’est affiné.
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : (Rires)
Christian MASSAMBA : oui oui ,vous savez on cible maintenant les catégories. Un politique vient vous voir et vous dit par exemple « J’ai besoin de savoir ce que vous voulez». Que lui répondrez-vous ?
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : Je répondrai par rapport à ce qu’a dit le S G. L’or et l’argent appartiennent à Dieu. Nous n’avons pas un problème d’argent, nous avons un problème de conviction. Si nous faisons quelque chose par suivisme alors que Dieu ne nous le demande pas, cela échouera et on n’aura pas ce qu’il faudra. Mais si c’est Dieu qui nous envoie alors là, je n’ai aucune inquiétude.
Christian MASSAMBA : Ok ! Bien…c’est l’avant dernière question je ne sais pas qui va y répondre.
23- Est-ce que vous soutenez les études des orphelins ? ce sont juste des dons, le manger ou alorssoutenez vous aussi les études des orphelins ? Parce que c’est un volet important de l’émancipation de ces orphelins ,de l’ascension sociale de ces enfants.
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Alors, au jour d’aujourd’hui, les cas que nous avons eu en face de nous , ce sont des enfants malades, malnutris, des enfants en manque d’alimentation adéquat. Et les centres que nous fréquentons aujourd’hui pour certains, sont assez structurés. Nous nous rendons compte qu’ils s’occupent déjà bien de l’éducation scolaire de ceux-ci. Jusque là, ce qu’on a eu à faire c’est peut-être participer financièrement à une émulation par exemple ou faire un don de fournitures scolaires pour ceux qui allaient commencer à l’école Mais nous ne sommes pas encore occupé d’un enfant qui a des difficultés de payement scolaire. Par contre, si on se lance dans ce domaine en disant , nous allons aider les enfants qui ont des difficultés scolaires ou payer les frais scolaires de ces orphelins, l’afflux sera tellement grand qu’on ne s’en sortira jamais. Voilà pourquoi nous avons canalisé notre action en allant voir les centres d’accueil. Maintenant si l’un des centres nous dit par exemple, qu’il y a un enfant qui a des problèmes de payement de frais scolaires ,on verra avec le bureau. On s’assiéra et on réfléchira ensemble.
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : Juste un petit détail sur ce qu’il a dit tout à l’heure nous ne médiatisons pas tout ! Il y a des choses que nous faisons dans l’ombre. Cette émission sera retransmise et je pense que les personnes que je vais citer pourront témoigner ou démentir ce que je dirai. L’an dernier, nous sommes allés avant que l’ASSOC n’existe en tant que tel, mais les démarches étaient déjà bien avancées à la police et à la préfecture. Nous avons sorti quasiment sept cent (700.000 Frs) mille si je ne me trompe pas. Nous avions payé au niveau de l’orphelinat « Amour de Dieu » de Ngoyo de Mme Françoise MBOUYOU, les payements de salaires des enseignants du mois de juin. Parce que la dame qui fait un travail remarquable par la grâce de Dieu était un peu en difficulté. Nous l’avons par ce geste donné un petit coup de pouce. Elle nous écoutera donc elle pourra évidemment le témoigner. C’est juste pour aller dans le même sens que votre question, de façon globale nous traitons au cas par cas, en fonction des centres et des opportunités que nous avons.
Christian MASSAMBA : Nous nous acheminons vers la fin de cette tribune, je vais demander à mes invités s’il y a une question que je n’ai pas abordé,vous avez la possibilité d’intervenir. On commence par le président et ainsi de suite.
M.OBONDOKO ELLANGUI Caryl Sisto : pour moi ce n’est peut-être pas une question mais c’est un encouragement, un appel que je lance. C’est vrai que nous avons pris un chemin qui est assez difficile, mais nous y arriverons par la grâce de Dieu. Ce que je demande c’est que les chrétiens se réveillent, que les personnes de bonne fois se réveillent pour ne parler que de cette catégorie. Mais le plus important c’est que les gens comprennent que Dieu a mis dans le cœur de chacun de nous une prédisposition particulière. Il y en a certains qui vont m’écouter aujourd’hui qui ont depuis longtemps ce désir de s’engager ; des gens qui veulent bien faire quelque chose, mais qui hésitent. Eh bien ! N’hésitez pas car vous pourrez peut-être passer à côté de quelque chose que Dieu vous a destiné. Un (1) an avant, nous ne parlions pas comme ça ; deux (2) ans avant on ne pensait ainsi . Mais, il a fallu un déclic pour que nous nous plongions dans la parole de Dieu. Et au fur et à mesure que nous avançons, nous avons des connexions. Nous avons des projets , mais nous les lançons en fonction de la manière dont le Saint-Esprit nous parle.
Christian MASSAMBA : Mr le secrétaire général…
M.NZIKOU MBENZE Dreid Emerson: Bon ! J’irai aussi dans la même lancée. Ce n’est peut-être pas une question en tant que telle que vous aurez oublié. Mais par contre, nous voulons juste faire un appel à la population. L’ASSOC aujourd’hui existe, mais c’est du bénévolat . On est là on travaille c’est vrai, mais c’est nous par contre qui contribuons pour les autres. Donc on a besoin des compétences . Cela peut être un informaticien, un électricien, quelqu’un qui a fait bureautique…tous ce monde là, celui qui sait qu’il a une compétence dans un domaine donné.
Et derrière, je tenais à signaler à tout le monde que la parole de Dieu dit dans jean 1 le verset 12 que…à tous ceux qui l’ont reçu et qui ont cru en son nom, la parole a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Hier, nous avons fait beaucoup de choses qu’on ne comprenait pas et qui étaient mêmes contraires à la volonté de Dieu. Mais au jour d’aujourd’hui, nous avons compris que pour être sauvé, on n’a pas besoin de faire beaucoup d’efforts sinon que de croire à la parole de Dieu. Ne nous culpabilisons plus, parce que nous avions été innocentés par le Christ. Oublions le passé, commençons et travaillons ! Donc nous avons besoin de toutes les compétences ! Chacun peut servir Dieu à sa manière ! Tout le monde n’est pas appelé à être pasteur . Nous ne sommes pas tous appelés à devenir des prêtres ou bishop. Chacun doit travailler dans son domaine. Chacun de nous a une église qu’il fréquente. On fréquente nos pasteurs, on va librement remplir nos vœux parce qu’ils ont leurs devoirs que Dieu a mis dans leur cœur. Et aider c’est aussi un autre don que Dieu a suscité dans le cœur d’autres personnes . Voilà pourquoi nous appelons tous ceux qui ont ce cœur d’aider et de donner, pour qu’ils viennent avec leurs compétences travailler dans l’ASSOC.
Christian MASSAMBA : Le responsable logistique M. Wilfrid
M.ANKELE Wilfrid : Pour moi également ce serait un appel que je lancerai…comme le dit la bible la moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers. Je vais revenir sur ce que le secrétaire général a dit. Nous devons servir Dieu avec les talents qu’il a mis en nous, qu’il nous a donné.
Parce que c’est à cela qu’il nous a appelé. Donc, nous voulons justement lancer un appel à tous ceux qui pensent qu’ils ont, disons s’il y a quelque chose qui bouillonne dans leur cœur, ils ne savent que faire. Ce qu’il faut faire évidemment, c’est que le nom de Dieu soit glorifié .
Christian MASSAMBA : Voilà donc chers téléspectateurs nous sommes arrivés au terme de cette tribune. Oh ! Qu’il a été plaisant de se laisser emporter par l’enthousiasme de ces personnes !
Nous espérons simplement, que la part d’ombre qui entourait l’ASSOC s’est dissipée. Et que vous avez la possibilité de laisser s’exprimer en vous, cette dimension altruiste qui existe en chacun de nous.
Chers téléspectateurs, au revoir !
Et à la prochaine occasion si vous le voulez bien.
Mise en texte par Christian MASSAMBA et Nayah Kartum GOMO-GOMO