Pour cette seizième édition, l’Association de soutien aux orphelins du Congo (Assoc) a voulu réconforter les enfants du centre d’écoute de l’arrondissement 2, Bacongo, à Brazzaville
Sous la houlette du président de la section Brazzaville de l’Assoc, Wilfrid Ankele, d’un représentant de cette association du siège de Pointe-Noire, Dieudonné Bouity, cette seizième Journée de l’enfant africain a revêtu un sens particulier pour ces enfants délaissés. Didace Mounkouansi, devenu éducateur junior après avoir passé lui-même plusieurs années dans ce centre, souligne « qu’il est important pour les enfants de recevoir de l’attention, un témoignage d’amitié. Cela démontre que nous comptons aux yeux de certaines personnes, et ceux qui nous soutiennent deviennent notre famille. »
Les réjouissances, placées sous le signe chrétien, ont été un moment de joie pour toute la structure, mais aussi de recueillement en mémoire des enfants de Soweto (Afrique du Sud). Le responsable adjoint, Sorel Bantsimba, a tout simplement dit merci pour la chaleur apportée par les tuteurs de l’Assoc. Les enfants, quant à eux, ont eu droit à un vrai banquet, à une animation qui eût été sans faille si une panne de courant ne s’était invitée. Tout de même, une séance photo a eu lieu pour immortaliser ces instants. Des enfants ont entonné des ritournelles qui font leur fierté, eux qui cherchent leur place dans la société d’aujourd’hui.
Wilfrid Ankele, lui, a déclaré : « Ce sont nos fils et nos filles à qui nous sommes venus témoigner notre amour. En donnant, nous recevons, nous aussi, une marque de considération à travers les chants entonnés. Ce qui m’a le plus touché est le fait qu’à travers ces chants, ils ont tenu à montrer leur filiation chrétienne, élément important dans l’optique des tuteurs que nous sommes. »
Luce-Jennyfer Mianzoukouta